L’endométriose, maladie gynécologique?

Une étude récente de 2021 publiée dans la très prestigieuse revue scientifique médicale britannique amène un nouvel éclairage sur l’endométriose, maladie qui va bien au-delà de la sphère gynécologique qui est généralement la plus considérée. 

Je fais le point dans cet article. 

Il n’est en effet pas aisé de comprendre son contenu dont le public cible reste les scientifiques et le corps médical. Je vous donne quelques points essentiels en essayant d’apporter des clés d’exploration et de compréhension. 

 

Ce qu’il faut retenir

 En résumé, cette étude révèle que, de plus en plus de preuves suggèrent que l’endométriose est plus qu’une maladie pelvienne localisée.

–     L‘endométriose serait une maladie inflammatoire systémique, donc pas uniquement et / ou exclusivement gynécologique

–     L’endométriose affecte le métabolisme dans le foie et le tissu adipeux

–    L’endométriose entraîne une inflammation systémique et des altérations dans le cerveau qui provoquent une augmentation de la perception de la douleur et des troubles de l’humeur, dépression et anxiété

Quelques points plus en détails de cette étude

 – L’endométriose serait une maladie inflammatoire systémique -> pas uniquement au niveau gynécologique

– La présence de molécules pro-inflammatoires (cytokines) et les changements dans les populations de cellules immunitaires circulantes créent un environnement inflammatoire diffus s’étendant au-delà de la zone pelvienne (zone du bassin)

– Plus haut risque d’altérations des fonctions cardiovasculaire, neurologique, métabolique et immunitaire

– Mécanisme de résistance à la progestérone

– Les femmes atteintes d’endométriose ont également souvent une hypersensibilité à la douleur, (sensibilisation centrale à la douleur) du fait d’effets neurologiques, changement et re-modélisation du cerveau (notamment la matière grise). Lorsque la douleur intéresse le système nerveux central, on parle de sensibilisation centrale. Il y a dès lors un changement dans le traitement des émotions et de la douleur. Les manifestations incluent plus de dépression, anxiété, fatigue (pour 50 à 87% des femmes souffrant d’endométriose)

Changement métabolique chez la femme ayant de l’endométriose qui conduit à un indice de masse corporel (IMC) plus bas, un poids corporel plus bas, une modification de l’expression des gènes métaboliques dans les adipocytes

Pourquoi je vous parle de cette étude? On en fait quoi?

Se constituer sa « team » holistique

Je conseille souvent de se constituer son « équipe » qui va vous soutenir, vous accompagner, vous élever à différents niveaux pour améliorer et optimiser vos efforts et votre chemin vers votre mieux-être.

Cette « team » est propre à chacune et peut être constituée d’une amie, d’un compagnon, médecin, spécialiste, naturopathe, praticien en ayurveda, yogathérapie,…

Des études ont montré l’impact positif (ou moins) de la relation entre la personne et le soignant ou thérapeute. Assurez-vous d’avoir un bon feeling avec la personne qui est en face de vous. Cela peut se passer à différents niveaux : compréhension et adhésion à ce qu’elle explique et conseille, écoute attentive et compassion, se sentir vue et entendue,…

La nécessité d’une approche de prise en charge globale et holistique pour rétablir l’équilibre des systèmes

 

Rien que par la confirmation que l’endométriose est une maladie inflammatoire systémique, cette étude met en évidence la nécessité d’une approche de prise en charge globale de la personne, et pas uniquement gynécologique.

Cela pourrait passer par:

– soulager les tensions et douleurs,

– l’inflammation,

– soutenir et rééquilibrer les différents systèmes: digestif, endocrinien, immunitaire, lymphatique,…

– réduire l’exposition aux facteurs perturbateurs de santé

– réduire sa réaction au stress

– calmer le mental et les émotions

– soutenir les capacités de détoxification du corps

-…

Elle conforte mon approche d’accompagnement holistique sur base scientifique de l’endométriose (au niveau physique, mental, émotionnel, environnemental, énergétique,…) alliant notamment les outils de la yogathérapie, du yoga, de l’ayurveda, de la naturopathie, de la micronutrition,…

Cette approche bienveillante vise à aider le corps à retrouver naturellement sa vitalité et ses capacités naturelles d’autorégulation et de fonctionnement au niveau global sur tous les systèmes: reproducteur, endocrinien, digestif, nerveux, respiratoire, excréteur,…

Allier holistique, naturel et scientifique

Je vous l’ai dit, il me reste des fondations de mon parcours initiale scientifique et j’aime allier holistique, naturel et scientifique.

Je crois aussi qu’une personne est un tout, fidèle à la définition du yoga, la ré-conciliation ou union du corps, du mental et de l’esprit. Notre mieux-être passe par notre alignement avec notre propre nature et la nature.

Le yoga, la méditation, la naturopathie…. sont des clés intéressantes sur le chemin de son mieux-être avec l’endométriose. Le sentiment de contrôle en devenant actrice de sa santé et son mieux-être est renforcé et positif pour améliorer sa qualité de vie et son quotidien.

De nombreuses études ont montré l’effet positif de la méditation sur la modulation de la sensibilité à la douleur. En méditant régulièrement, on peut soulager la douleur chronique et diminuer l’intensité de la douleur.

Le yoga a de nombreux effets positifs pour calmer les tensions physiques, mentales et émotionnels liées à l’endométriose.

La pratique du yoga, un yoga adapté à l’endométriose, et dans sa globalité (c’est à dire pas uniquement les postures ou asanas), vous permet de disposer d’un outil sûr et efficace pour améliorer votre qualité de vie et réduire la douleur pelvienne chronique ressentie tout en autonomie.

L’ayurveda, petite soeur du yoga et science de la vie de l’Inde, nous donne des clés (nutrition, rythme, activité recommandée, …) pour rétablir l’équilibre au fil des saisons, de notre cycle menstruel ou des heures de la journée.

Elle permet notamment de:

– comprendre et s’aligner à sa propre constitution

– comprendre les déséquilibres qui opèrent à un moment donné et se manifeste en symptômes ou maux à la fois physiques et émotionnels

– éviter des habitudes ou comportements qui peuvent déclencher ou aggraver ds symptômes chez vous (et pas chez d’autres)

– s’aligner à sa propre nature et constitution et à la nature.

Si la vision de la naturopathie est d’intervenir en prévention, elle permet de rétablir la vitalité et capacités naturelles du corps d’autorégulation. Par de nombreuses techniques, dont les trois principales sont l’activité physique, l’alimentation et la gestion psycho.émotionnelle, elle contribue à rétablir l’équilibre sur tous les plans physique, mental, émotionnel, environnemental…

– les outils naturopathiques aident notamment à réduire l’inflammation et le terrain inflammatoire

– à nettoyer et revitaliser les émonctoires (capacité de détoxification du corps)

– à harmoniser et rétablir les fonctions naturelles de nos différents systèmes: endocrinien, reproducteur, lymphatique, …

– les adaptations d’hygiène de vie aident à s’aligner et s’harmoniser à son rythme biologique et féminin

– à réduire son exposition aux perturbateurs endocriniens

– les soins naturels peuvent viser à soulager les tensions pelviennes et les douleurs,

Si vous souhaitez être accompagnée de manière globale, je vous invite à réserver un petit moment ensemble (gratuit) pour échanger sur votre besoin, votre parcours et la philosophie de mon accompagnement holistique et naturel. Prendre RDV 

 

Si vous souhaitez vous former pour comprendre l’endométriose, les pratiques de yoga et l’accompagnement au naturel (nutrition, ayurvéda, naturopathie), enseigner et accompagner les femmes atteintes d’endométriose, allez voir nos formations spécialisées Yogathérapie adaptée à l’endométriose et Endométriose au naturel 

 

L’étude complète (pour les âmes scientifiques ;))

https://www.thelancet.com/article/S0140-6736(21)00389-5/fulltext#seccestitle220

N.b 1: souvenez-vous qu’une étude peut en « chasser » une autre et que les résultats ne constituent pas une seule vérité. Les études ne sont non plus pas toujours conduites sur des femmes mais in vitro, sur souris … 🙁

N.B. 2 : scientifique de formation initiale, je ne suis ni médecin, ni chercheur. Les données ici ne constituent ni vérité vraie, ni traitement ou conseil. 

N.B. 3. : le texte ci-dessus n’a pas été revu et validé par un scientifique ou spécialiste médical. 

N.B. 4 : le public cible de la revue The Lancet reste une cible médicale et scientifique.

 

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