Elle m’a souri.

J’ai entendu il y a quelques jours cette histoire partagée lors d’une interview par le spécialiste en endométriose qui m’a diagnostiquée.

Il voyageait souvent. Un jour, dans un avion, une membre d’équipage de cabine lui a souri. Il s’est posé cette question : «Si 10% des femmes ont l’endométriose, combien, dans cet avion, souffrent en silence? Et peut-être elle qui me sourit.» Puis il lui a souri en retour.

Je fais la même chose. Lors d’une conférence, dans une file d’attente, en retraite, dans un cours de yoga.

Je regarde autour de moi et je sais. 1 femme sur 10. Peut-être plus. Selon les statistiques.

La plupart des pratiquantes de yoga sont des femmes. Dans votre cours, il y en a (ou il y en a eu, ou il y en aura) forcément. Peut-être sans le savoir. Peut-être y compris vous.

Si vous enseignez depuis un certain temps, vous avez probablement entendu des élèves mentionner qu’elles ont de « l’endo », Mais comment bien comprendre cette condition et ses implications pour nos élèves dans nos enseignements et accompagnements? C’est ce que je vous propose d’explorer dans cet article, car la comprendre nous guidera à notre tour pour soutenir nos élèves.

Qu’est-ce que l’endométriose?

L’endométriose est une maladie chronique inflammatoire et immunitaire caractérisée par la présence de tissu similaire à l’endomètre (la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus) qui se développe à l’extérieur de la cavité utérine. Ces lésions peuvent se trouver sur les organes pelviens, notamment les ovaires, les trompes de Fallope, la surface externe de l’utérus, les ligaments utérins, la vessie, l’intestin et le péritoine (membrane qui tapisse la cavité abdominale).

Statistiquement, l’endométriose touche environ 10% des personnes menstruées, bien que ce chiffre soit probablement sous-estimé. On en parle bien davantage qu’il y a encore 10 ans, pour autant le délai de diagnostic reste beaucoup trop important (7 à 10 ans en moyenne) et il n’y a toujours pas de traitement curatif

Dans un cours de yoga, cela signifie qu’au moins une élève sur dix est potentiellement concernée, parfois sans même en avoir conscience.

L’endométriose implique de multiples systèmes du corps. Sa cause exacte reste incertaine, bien que plusieurs théories existent, incluant le reflux menstruel, les anomalies immunitaires, les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux.

L'endométriose en bref - expliquée aux professeurs de yoga

Tout d’abord: ce n’est pas simplement « des règles douloureuses »

L’endométriose n’est pas « seulement » une « douleur menstruelle intense ». Les recherches récentes montrent que l’endométriose est en réalité une condition chronique immunitaire et inflammatoire systémique. Elle affecte de multiples systèmes du corps simultanément et entraîne des symptômes importants qui surviennent en dehors des périodes menstruelles.

Sur le tapis de yoga: Les postures traditionnellement recommandées pour les règles douloureuses peuvent aider à certains moments, mais nécessitent souvent une adaptation spécifique. Par exemple, baddha konasana (posture du cordonnier), bien que souvent suggérée, n’est pas toujours la première posture que je conseillerais pendant une crise douloureuse – beaucoup de mes élèves la trouvent inconfortable dans ces moments-là.

En pratique en EndoYoga®, nous allons chercher à soulager les différentes manifestations (ventre, bassin, dos…) avec des pratiques ciblées et adaptées, mais aussi à comprendre les sources de déséquilibres selon une approche yogique holistique qui considère les cinq koshas (corps physique, énergétique, mental, de sagesse et de béatitude) et les principes ayurvédiques.

Cette compréhension plus profonde nous permet de personnaliser les pratiques de yogathérapie à la personne (plutôt que de se concentrer sur la question « Quelle posture pour l’endo? ».

Les symptômes et les manifestations les plus fréquentes

Toutes n’ont pas de symptômes, ou pas tout le temps, et heureusement. Certaines vivent très bien leur vie. Pour d’autres, c’est fluctuant, et d’autres encore souffrent d’une fatigue chronique écrasante. Il y a autant d’endométrioses que de femmes. Les douleurs restent néanmoins la principale cause de consultation. Pour beaucoup, le chemin vers le yoga naît d’un profond besoin de soulagement physique et de soutien émotionnel.

Les manifestations courantes incluent:

  • Dysménorrhée sévère (douleurs de règles intenses, parfois incapacitantes)
  • Douleurs pelviennes aigües, cycliques, pouvant aussi devenir continues
  • Douleurs pendant ou après les rapports sexuels (dyspareunie)
  • Troubles digestifs (constipation, diarrhée, ballonnements, douleurs intestinales)
  • Fatigue chronique, souvent aggravée par l’inflammation systémique
  • Difficultés de fertilité (bien que l’endométriose n’empêche pas toujours de concevoir)
  • Stress et anxiété

Au niveau physique plus profond: Ces symptômes peuvent s’accompagner de congestion pelvienne, tensions tissulaires, tensions myofasciales et pelviennes, défense musculaire chronique.

Au niveau psycho-émotionnel: On observe fréquemment une sensibilité plus élevée à l’anxiété, la dépression, au stress et le sentiment de se retrouver seule par rapport à ce que l’on vit.

Vous comprenez bien l’interconnexion avec tous les corps et une approche holistique qui s’intéresse non seulement le corps physique (annamaya kosha), mais aussi le corps énergétique (pranamaya kosha), le corps mental (manomaya kosha), et les dimensions plus subtiles de notre être.

Chaque pratique posturale (asana) devient ainsi une porte d’entrée vers un travail plus profond avec le souffle (pranayama), la concentration (dharana) et potentiellement la méditation (dhyana).

Cette approche holistique qui peut être finalement simple, est exactement ce que le yoga offre lorsqu’il est pratiqué dans sa plénitude. Regardons maintenant d’un peu plus près les systèmes en jeu.

Une condition systémique

Bien plus qu’une simple « douleur menstruelle », l’endométriose peut impliquer:

  • Le système immunitaire et inflammatoire
  • Le système nerveux et la perception de la douleur
  • Le système digestif et l’axe intestin-cerveau
  • L’équilibre hormonal
  • La santé mentale et émotionnelle
  • Les interactions sociales et la qualité de vie

Interaction des systèmes nerveux et immunitaire

Les systèmes nerveux et immunitaire communiquent et s’influencent mutuellement de façon continue. Dans l’endométriose, cette communication est perturbée, créant un déséquilibre qui affecte l’ensemble du corps.

L’histoire de l’inflammation

Les lésions d’endométriose? Elles sont comme de minuscules usines produisant constamment des composés inflammatoires (les scientifiques les appellent prostaglandines et cytokines). Ces composés ne restent pas en place. Ils voyagent dans tout le corps, créant une sorte de cascade inflammatoire. C’est comme envoyer des milliers de minuscules signaux d’alarme qui maintiennent le corps dans un état d’alerte constant.

En plus des lésions, d’autres facteurs viennent alimenter l’inflammation, créant un effet cocktail qui amplifie les symptômes.

Sur le tapis de yoga, cette inflammation se traduit par des tissus tendus, parfois hypersensibles au toucher, une mobilité réduite dans certaines zones.

Système immunitaire: quand les défenses du corps sont confuses

Le système immunitaire dans l’endométriose commence à agir comme un garde de sécurité qui ne se souvient plus très bien qui est censé être dans le bâtiment. Il pourrait :

  • Commencer à attaquer ce qu’il ne devrait pas
  • Manquer des choses qu’il devrait repérer
  • Continuer à déclencher l’alarme même quand il n’y a pas de menace immédiate

Cette confusion immunitaire contribue à l’inflammation chronique dont nous avons parlé juste avant, créant un cercle vicieux qui augmente l’inflammation et la sensibilité à la douleur.

Dans la pratique du yoga, cela signifie que : nos élèves atteintes d’endométriose pratiquent souvent avec un corps en état d’inflammation persistante, même en dehors des périodes de menstruation. Les pratiques yogiques qui soutiennent les différents systèmes impliqués et réduisent l’inflammation, tout en prenant en compte une énergie très fluctuante, deviennent donc particulièrement précieuses. L’environnement et notre posture d’enseignante joue tout son rôle ici aussi.

Quand le système nerveux se recâble

Parlons maintenant du système nerveux. Avec l’endométriose, il peut subir des modifications significatives.

Dérégulation de la réponse au stress
Le système nerveux autonome, responsable de la réponse « combat-fuite », reste souvent en état d’hyperactivation chronique. Cette activation constante du système de stress épuise les ressources du corps et aggrave la fatigue, l’anxiété, la perception de la douleur, etc.

Sur le tapis, cette dérégulation se manifeste pour certaines de mes élèves par une difficulté à se détendre complètement, une respiration souvent superficielle, et parfois une hypervigilance corporelle. Je m’assure en EndoYoga de proposer des pratiques qui activent le système nerveux parasympathique (relaxation, restauration, yoga nidra) qui deviennent essentielles pour rééquilibrer ce système. De mon expérience, cela se joue aussi dès nos premiers contacts avec l’élève.

Sensibilisation centrale
Avec le temps, le cerveau et la moelle épinière peuvent devenir progressivement plus sensibles aux signaux de douleur. Au début, seules les zones touchées par l’endométriose sont douloureuses, mais avec le temps, le système nerveux central devient hypersensible, provoquant des douleurs dans des zones du corps non directement affectées par l’endométriose.

C’est donc aussi important d’en prendre compte quand on est avec une élèves ou en cours de Yoga. L’observation, la lecture de la salle, l’écoute… sont autant de signes qui nous guident pour accompagement l’élève vers le confort et le relâchement.

Les techniques de pleine conscience corporelle peuvent aider à recalibrer la perception de la douleur.

L’implication du système digestif et l’axe intestin-cerveau

L’ayurveda nous enseigne que le ventre (ou agni, le feu digestif) est le siège de la santé. Agni est d’une importance centrale dans nos vies. Non seulement il est essentiel pour une bonne digestion, mais il joue également un rôle crucial dans le maintien de la santé globale. Il détermine quelles substances entrent dans nos cellules et tissus, et lesquelles doivent être éliminées comme déchets.

La connexion digestive
Cela prend tout son sens ici aussi. Selon les statistiques, entre 30 et 40% des personnes atteintes d’endométriose présentent des symptômes digestifs. La plupart de mes élèves ont des troubles digestifs:

  • Ballonnements et distension abdominale
  • Constipation et/ou diarrhée
  • Douleurs pendant la défécation
  • Nausées et troubles digestifs
  • Sensibilités alimentaires accrues

L’axe intestin-cerveau
Les recherches récentes ont mis en évidence l’importance de « l’axe intestin-cerveau » dans l’endométriose. Cet axe de communication bidirectionnelle connecte le système nerveux central et le système nerveux entérique (le « deuxième cerveau » situé dans l’intestin).

Dans l’endométriose, plusieurs mécanismes peuvent affecter cette connexion :

  • Déséquilibre du microbiome intestinal, ce qui peut amplifier l’inflammation systémique
  • Perméabilité intestinale due à l’inflammation chronique, permettant à plus de substances inflammatoires d’entrer dans la circulation sanguine, impactant l’assimilation et l’absorption des bons nutriments et l’élimination des toxines
  • Sensibilisation viscérale croisée : Les nerfs qui innervent l’utérus et ceux qui innervent le côlon partagent des voies nerveuses similaires dans la moelle épinière. Une sensibilisation dans un organe peut donc « déborder » et affecter les organes voisins, expliquant pourquoi de nombreuses personnes atteintes d’endométriose ressentent des douleurs digestives même sans lésions directes sur l’intestin
  • Stress et fonction digestive : L’activation chronique du système nerveux sympathique (réponse au stress) perturbe la bonne fonction digestive, des lésions peuvent aussi perturber cette fonction

Tout cela impacte aussi notre équilibre mental et émotionnel, notre réponse au stress, et notre immunité. Selon des études récentes, l’œstrogène aurait même un impact direct sur le microbiome intestinal et les cellules immunitaires.

La bonne nouvelle, c’est que l’ayurveda nous guide par les pratiques yogiques que j’ai, au fil du temps, adaptées pour nos élèves souffrant d’endométriose, ainsi que des recommandations ayurvédiques.

En pratique: je prends toujours en compte cette interconnexion intestin-cerveau lors des accompagnements en individuel après une première séance d’évaluation et bilan qui aura donné de précieux éléments de compréhension et guideront les pratiques.

J’inclue souvent l’inclusion des pratiques pour équilibrer le feu digestif, des techniques ayurvédiques spécifiques, des mudras qui soutiennent la fonction digestive.

En général, les pratiques de yoga qui apaisent le système nerveux peuvent également soulager les symptômes digestifs, et inversement, les pratiques qui soutiennent la digestion peuvent avoir un impact positif sur l’état mental et émotionnel. C’est un exemple parfait de l’approche holistique du yoga.

La connexion hormonale

Vous avez peut-être entendu dire que l’endométriose est une condition « dépendante aux œstrogènes ». Un excès d’œstrogènes peut effectivement alimenter la sévérité des symptômes et influencer les schémas de croissance tissulaire, ce qui explique pourquoi certaines approches médicales se concentrent sur les voies hormonales pour diminuer les symptômes et la douleur.

La complexité de la douleur

Parlons de cette douleur, car c’est souvent ce qui amène les élèves à nos cours. La douleur dans l’endométriose est multidimensionnelle et provient de plusieurs mécanismes simultanés :

  • Certaines douleurs peuvent provenir directement de l’inflammation
  • D’autres peuvent être dues à l’irritation des nerfs
  • Certaines peuvent être des douleurs référées (quand la douleur apparaît à un endroit différent de sa source)
  • Et parfois, en raison de cette sensibilisation centrale dont nous avons parlé, la douleur peut survenir même sans déclencheur évident

Sur le tapis, l’accompagnement en yogathérapie individuelle et adaptée peut être une réponse précieuse pour personnaliser l’approche et répondre aux besoins spécifiques de chaque élève. Lors des ateliers et cours semi-collectifs, il est essentiel de prendre le temps nécessaire pour ajuster les pratiques et accueillir chaque élève avec bienveillance. Cet article aborde la différence entre Yoga et Yogathérapie de la femme 

L’écoute attentive, le dialogue ouvert et l’encouragement à respecter les limites du corps sont des compétences fondamentales pour l’enseignant. Offrir cet espace d’écoute et de respect permet aux élèves de développer peu à peu confiance et sécurité dans leur pratique, même face à la complexité de l’endométriose.

La dimension mentale et émotionnelle: le yoga au-delà du physique

Vivre avec une condition chronique comme l’endométriose ne se limite pas à la gestion des symptômes physiques. Cela peut affecter tous les aspects de la vie:

  • Le travail devient difficile quand on fait face à des symptômes imprévisibles
  • Les relations peuvent souffrir sous le poids d’une maladie chronique
  • La santé mentale peut être affectée par la gestion d’une douleur constante et de l’incertitude
  • Même les plans sociaux simples deviennent compliqués quand on ne sait jamais comment on se sentira

Ces défis émotionnels et psychologiques appellent une pratique yogique qui:

  • Cultive l’acceptation (santosha) sans résignation
  • Développe la résilience émotionnelle à travers des pratiques comme la méditation et le yoga nidra
  • Offre des outils d’auto-compassion et d’auto-régulation
  • Crée un sentiment de communauté et de connexion à soi, aux autres, à la nature

Le yoga n’est pas seulement une pratique physique, mais aussi une voie de transformation intérieure qui peut aider à traverser les défis émotionnels de l’endométriose. Les yamas et niyamas, ces principes éthiques du yoga, comme ahimsa (non-violence) et svadhyaya (auto-étude), deviennent des guides précieux sur ce chemin.

Sur le tapis, j’intègre ces principes de manière concrète pour que les élèves puissent les expérimenter directement, et surtout, les appliquer dans leur quotidien.

Nous pouvons offrir cet espace de pratique pour répondre à leurs besoins, avec des pratiques simples, adaptées, personnalisées, comme le disait Marion « adaptée à ‘mon’ endométriose ».

Le language du corps est aussi différent avec son individualité, ses tendances et faiblesses, sources de déséquilibres, quotidien, constitution doshique, parcours… C’est comme si tout le monde lisait le même livre mais vivait une histoire différente.

Chaque corps raconte sa propre histoire

Deux personnes atteintes d’endométriose n’ont jamais exactement la même expérience. Certaines n’ont aucun symptôme. D’autres peuvent avoir des lésions multiples et profondes avec des symptômes minimes, tandis que d’autres peuvent avoir des symptômes sévères avec peu de lésions.

Alors est-ce compliqué sur le tapis de yoga et en classe? Non, pas forcément. Bien sûr, on n’aura peut-être pas 20 élèves dans une classe. En yogathérapie, on va privilégier un accompagnement individuel, un atelier ou un cours semi-collectif. Mais on va pouvoir guider chaque élève à mieux se connaître, comprendre, et pratiquer ce dont elle a besoin, comment et quand.

La beauté du yoga réside dans sa simplicité et son adaptabilité. Il nous enseigne comment vivre — et aussi, comment vivre avec l’endométriose. Cette sagesse devient encore plus précieuse lorsqu’elle est couplée avec sa sœur, l’Ayurveda.

La simplicité dans la complexité: l’approche holistique du yoga

Ne vous inquiétez pas si toutes ces informations semblent complexes et parfois intimidantes au premier abord. Vous n’avez pas besoin de devenir expert en endométriose pour faire une réelle différence dans la vie de vos élèves concernées.

Approche holistique éclairée

Comprendre la perspective et les connaissances modernes nous permet d’être à la page de ce que connaissent nos élèves qui en savent beaucoup pour certaines, ou d’expliquer simplement ce qu’est l’endométriose à une élève qui n’a pas eu la chance d’avoir les explications.

Cela permet aussi de mieux comprendre la perspective yogique et ayurvédique et l’application pratique des techniques de yoga que nous proposons.

Ces connaissances nous aident à soutenir nos élèves de manière éclairée, toujours avec compassion, et ne remplacent pas l’approche holistique, non segmentée du yoga, ou encore l’expérience sur le tapis.

Keep it simple

La beauté du yoga réside dans sa simplicité et son adaptabilité. Il nous apprend comment vivre, et comment vivre avec l’endométriose. Encore meiux quand il est couple avec sa soeur ayurveda.

 Même avec une condition aussi apparemment complexe que l’endométriose, nous pouvons offrir un soutien profond à travers des pratiques simples et conscientes enracinées dans la sagesse traditionnelle du yoga, que les élèves pourront intégrer dans leur quotidien.

Chaque cours est une opportunité de créer un espace où nos (futures) élèves atteintes d’endométriose peuvent trouver leur chemin vers la plénitude et la paix dans le corps et l’esprit.

Le yoga a changé ma vie, certainement la vôtre aussi. Il a transformé ma façon de vivre avec l’endométriose, comme celle de nombreuses femmes touchées par cette condition.

Lorsqu’il s’agit d’élèves atteintes d’endométriose, leur chemin vers le yoga naît souvent d’un profond besoin de soulagement physique et de soutien émotionnel.

Comment le yoga et vous, en tant que professeur, pouvez aider? Je vous laisse découvrir la suite dans le prochain article.


Rappel important: cet article vise à mieux comprendre l’endométriose. Le yoga ne remplace pas un suivi médical approprié mais s’inscrit dans une approche complémentaire et intégrative de la gestion de l’endométriose pour nos élèves. Encouragez toujours vos élèves à consulter leur professionnel de santé et un spécialiste de l’endométriose!


 

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