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« Que ton aliment soit ta première médecine »
Quand j’ai su que j’étais atteinte d’endométriose, je suis vite revenue à mes basiques, mes essentiels, ce que je connaissais, les outils du yoga et l’alimentation. Je crois vraiment au « Que ton aliment soit ta médecine ».
Je suis allée vers une alimentation anti-inflammatoire, basifiante. Je sentais que mon corps avait besoin de (plus) d’aliments nourrissants et nutritifs pour aller mieux. Je me suis tournée vers le bio (que je pouvais vérifier chez les producteurs du coin), le local, de saison, pour être sure d’avoir les vitamines, nutriments et oligo-éléments nécessaires. Et de ne pas ingérer des toxiques et perturbateurs endocrininens par la même occasion.
« Que ton aliment soit ta médecine ». C’est bien vrai je trouve et c’est ce que j’essaie d’appliquer au jour le jour.
De plus en plus d’études mettent d’ailleurs en lien alimentation/inflammation et inflammation chronique/endométriose.
Alors autant adopter une alimentation anti-inflammatoire pour nous soulager et mieux-vivre avec l’endométriose. Je vous en rappelle ou révèle les grands principes dans cet article.
Les grands principes à garder en tête sans prise de tête
Je privilégie
– Je fais le plein d’oméga 3
Pour celles qui n’ont pas d’allergies et d’intolérances aux œufs, ils sont une superbes sources d’omégas 3 qui permettent de fluidifier vos membranes, d’assurer de bons échanges cellulaires et jouent un rôle positif sur le processus inflammatoire et immunitaire.
On retrouve aussi les omégas 3 dans les petits poissons gras, les maquereaux, les sardines, les graines de lin, graines de chia, les noix de Grenoble, huile de colza, avocats, et aussi la mâche et la salade (en quantité plus réduite).
Revenons-en aux œufs…
J’ai appris que les œufs fécondés contiennent plus de vitamine C.
Les œufs de la filière « bleu-blanc-cœur » contiennent beaucoup plus d’omegas 3, d’iode, de sélénium, de vitamine D, de vitamine E, de lutéine et de zéaxanthine, des caroténoïdes qui sont super bons pour nos yeux, de vitamine A, de vitamine B 12, B2 et B5, de phosphore… que les œufs classiques, même bios.
Si vous ne les trouvez pas vous pouvez aller sur ce site et demander à faire envoyer une carte à votre supermarché pour qu’ils proposent des œufs bleu blanc cœur.
Bien sûr, les œufs locaux, bios seront toujours très intéressants pour leurs valeurs nutritionnelles et pour privilégier les petits producteurs locaux.
– Je mange plein de végétaux
– Je veille à avoir une cuisson douce à basse température
Je supportais mal de manger « raw » ou cru.
Pas facile de trouver le mode de cuisson adapté qui ne détruisent pas tous les efforts faits pour avoir une alimentation nourrissante et de qualité. La cuisson à la vapeur douce m’est alors parue la plus appropriée pour moi. Je pouvais manger chaud, et avec moins d’agressions pour mon système digestif, tout en nourrissant mon corps et esprit de tout ce qu’il lui faut pour bien fonctionner.
Par ce que oui, les aliments, vitamines, oligo-éléments et sels minéraux sont des éléments vitaux super importants pour le bon fonctionenemnt de notre corps. Surtout quand on a des problèmes d’assimilation et que le corps doit battre l’inflammation. Le corps en a besoin chaque jour pour se régénérer et vivre harmonieusement en équilibre.
Je vous reparle très vite de la vapeur douce dans un prochain billet.
– Je mange plus de fibres
– Je cuisine et ça me fait plaisir. Je peux même le faire en pleine conscience
– Je consomme local, bio, de saison
Je dis adieu ou je diminue les aliments pro-inflammatoires
– le sucre blanc, raffiné
– les graisses saturées
– la viande, surtout la rouge
La viande fait partie des aliments à éviter pour de nombreuses raisons et notamment:
– > elle peut contenir des pesticides et des hormones à effet œstrogéniques hors les lésions d’endométriose sont oestrogène-dépendantes (elles réagissent aux oestrogènes qui a un effet sur le déclenchement de saignements).
– > elle joue un rôle acide sur le corps. L’acidité a un effet inflammatoire qui va exacerber les douleurs.
– > le corps utilise beaucoup d’énergie pour la transformer
Une récente étude scientifique confirme une nouvelle fois que la consommation de viande augmenterait le risque d’endométriose.
Si les volailles, poissons, mollusques, et œufs ne seraient pas liés au risque d’endométriose, et si vous n’êtes pas végétariennes ou vegan, je recommanderais toutefois de de les choisir en limitant le risque de contamination par des hormones, des pesticides, des perturbateurs endocriniens (de leur environnement, alimentation) en privilégiant le local, le bio, et les tout petis poissons (moins de polluants à l’intérieur car plus petits).
– le gluten
– le lactose contenu dans les produits laitiers
– l’alcool
– le tabac
– le soja
– le cafe et les excitants
– les produits transformés
– les produits avec une liste impressionnante d’ingrédients ou d’ingrédients que je ne connais pas
– les additifs et colorants
Plus d’un quart des 300 additifs alimentaires autorisés en Europe seraient à éviter pour leur risque sur la santé selon UFC Que choisir.
Voici la grille des additifs alimentaires à éviter… y en a malheureusement beaucoup …
Et au final, cela fait des assiettes ou des bols délicieux, nourrissants, très colorés...